Mémoires itinérantes
Présentation et contexte du projet
Ce projet s’est construit en partenariat avec deux établissements : la Classe Préparatoire aux Grandes Ecoles du Lycée Fauriel à Saint-Etienne et la classe d’option Littérature et Société du Lycée Brassens de Rive de Gier.
Classe Préparatoire – Lycée Claude Fauriel :
Il s’agissait d’une part, de travailler sur la relation au corps et sur la prise de confiance en soi et, d’autre part, d’approcher l’interculturalité à travers l’Espagne et la diaspora des « trois cultures » : communautés sépharades (juives), arméniennes (chrétiennes) et andalouses (musulmanes).
Organisés en dehors du temps scolaire, les ateliers de pratique artistique ont été proposés à des élèves volontaires issus des classes engagées dans le projet global. Les participants ont été répartis en deux groupes qui abordent le projet par deux pratiques artistiques différentes : soit musique et chant, soit la danse flamenco.
Cette pratique artistique s’est inscrit dans un projet interdisciplinaire plus vaste articulé autour de l’Espagne, des communautés sépharades, de la méditerranéité et de la rencontre des cultures. Lycéens et étudiants se sont ainsi retrouvés autour de la musique, du chant ou de la danse, mais aussi d’une conférence et d’une action commune.
Option Littérature et Société – Lycée Georges Brassens :
Il s’agissait d’aborder les mémoires cachées, omises ou construites de groupes menacés. A partir de l’expérience des Séfarades, des Portugais, des Espagnols et des Arméniens, le groupe a étudié la question des transmissions identitaires.
Des ateliers de chant et de percussion sont venus faire écho à ce travail pédagogique en questionnant par le biais de la pratique artistique les répertoires de l’exil : séfarade, arménien, etc.
Aborder les mémoires portugaises, espagnoles et arméniennes au lycée de Rive-de-Gier a permis à des élèves de mieux comprendre les problématiques soulevées, dans un cadre contemporain. La vallée est un lieu d’installation pour des familles et des communautés de ces pays. De générations en générations, les mémoires s’effacent et se reconstruisent.
Intervenants
Emmanuel Bardon : chant
Ismaïl Mesbahi : percussions
Philippe Roche : oud
Olivier Féraud : luthier
Les Forasteros : François Tramoy et Myriam Tchalian, chant et danse flamenco
Gwénaël Bihan : flûtes
Agop Bogadjian : duduk
Varinak Davidian : chant et kamansheh
Valorisation du projet
Ce projet a permis, pour les élèves et l’enseignant participant, une approche différente de celle habituellement utilisée dans l’enseignement académique, axée sur une pratique musicale et dansée qui a suscité une belle dynamique et un plaisir certain au sein du groupe.
Les deux groupes ont participé à plusieurs actions communes dont la journée du débat citoyen ainsi qu’un voyage de classe en Espagne.
Les ateliers artistiques n’ont pas donné lieu à une représentation publique mais ont été valorisés devant les autres classes des établissements concernés.